• Nom du projet : Bussigny Côté Gare

• Lieu ville/canton : Bussigny, canton de Vaud

• Type de projet : Pièce urbaine

• Date de début de projet : 2015

• Date de livraison : Inauguration 2024

• Surface du projet AMEX : 22’600m2

• Phases SIA : 21 - 41

• Maitre d’ouvrage : HRS

• Architectes mandataires : CCHE Lausanne SA, Favre & Guth SA, jbmn architectes

✔️ Accompagner la mutation d’une ancienne friche industrielle vers une zone mixte d’habitation intégrée dans son environnement.

✔️ Créer des espaces publics qualitatifs pour les usagers dans une parcelle à haute densité de construction.

✔️ Végétaliser un quartier d’habitations et de commerces pour créer le Bussigny de demain.

Côté Gare, comme son nom l’indique, se situe en connexion directe avec la gare de Bussigny, proche périphérie de Lausanne. Ce projet est la première pièce urbaine à initier le nouvel urbanisme de la partie sud de la ville, avec le déclassement de zones industrielles et artisanales en zones mixtes.

Composé de 6 bâtiments, le quartier mêle à la fois des logements, des bureaux, des commerces et des services. Le site, à proximité directe avec la gare, s’intègre dans une volonté territoriale de mobilité douce, en mettant l’accent sur les circulations ferroviaires, cyclistes et piétonnes.

Le concept de ce quartier est d’intégrer des zones de nature à tous les étages. Toitures végétalisées, plantes retombantes, bacs plantés, cascades vertes… L’idée, à terme, est de permettre à la végétation de coloniser la bâti partout où c’est possible.

Nous avons conceptualisé différents espaces, tous ouverts au public et accessibles librement. Dans les cours intérieures des bâtiments, les cœurs d’îlots offrent des zones de prairie, des arbres indigènes à grand développement pour faire de l’ombrage et diverses aménités urbaines.

La place à l’est, en connexion avec la gare, se poursuit par une large coursive piétonne qui mène au plateau des activités. Elle se prolonge par un jeu de passerelles qui connecte tous les bâtiments entre eux.

Le grand défi de ce projet est de concevoir des aménagements extérieurs qualitatifs dans une parcelle à l’emprise au sol réduite. C’est pourquoi, en collaboration avec les architectes, nous avons décidé de tirer au maximum parti de la hauteur pour créer une promenade publique suspendue qui traverse le quartier.

Situé sur le toit du parking, le plateau des activités représente le noyau des aménagements paysagers, des activités et des usages du projet. Accessible au public et avec une vue dégagée, ce jardin planté offre des espaces de détente, des zones gazonnées, des jeux pour enfants, des potagers partagés et des terrasses privées.

La palette végétale sur cette partie haute est composée de vivaces, d’arbustes à fleurs, d’arbres à petits et moyens développements. Malgré une portance élevée (1000 kg/m2), nous avons dû recourir à des dalles de répartition, de la terre allégée et une distribution stratégique des arbres plus massifs sur les piliers du parking pour répondre aux contraintes techniques complexes d’un parc sur dalle.

• Nom du projet : Notre-Dame du Lac

• Lieu : Cologny, canton de Genève

• Type de projet : Pièce urbaine

• Date de début de projet : Octobre 2006

• Date de livraison : Septembre 2022

• Surface du projet : 7'000 m2 (projet AMEX)

• Phases SIA : 31 à 53

• Architecte mandataire : Atelier K architectes sa

• Partenaires : Martin Paysage sa 

✔️ Réaliser les aménagements paysagers communs et privés de sept villas de luxe situés sur un terrain à forte déclivité surplombant le lac Léman.

✔️ Garantir l'intégration de l'ensemble de la résidence au paysage protégé du coteau de Cologny.

✔️ Maintenir le panorama sur le Léman tout en respectant les servitudes de vue et en préservant l'intimité avec le voisinage.

✔️ Sécuriser, préserver et valoriser le patrimoine arboré vieillissant de l’ancien domaine.

Ancien domaine viticole d'une richesse inégalée dans le canton de Genève, le site Notre-Dame du Lac abrite aujourd'hui le prestigieux Institut international du même nom. Notre mission s’est concentrée sur la parcelle adjacente à l'établissement scolaire. D’une surface d'environ 7’000m2, ce talus en prairie, ancien verger, a donné naissance à sept villas contemporaines de haut standing.

Notre équipe d’architectes paysagistes et nos dessinateurs ont conçu l’ensemble des aménagements paysagers de la parcelle en déjouant les contraintes imposées par sa topographie et sa situation. De la création de jardins intimistes à la conception d'espaces partagés, notre équipe a su élaborer un projet magnifiant l’identité du lieu.

Autrefois, un verger empreint de bucolisme et un bosquet boisé vieillissants arboraient ce talus, offrant un espace de jeu élargi aux élèves de l'Institut Notre-Dame du Lac.

Après une étude approfondie de la végétation existante, nous avons pu mettre en évidence ses qualités et déterminer les arbres à préserver pour un projet d’implantation respectueux.

En prévision de l'arrivée des futurs habitants, nous avons prévégétalisé le bas de la parcelle en érigeant une haie indigène tissant une intimité entre les élèves et les résidents. Pour renforcer l’environnement végétal, nous avons conservé et replanté des arbres majeurs.

Afin de respecter l'héritage du site, des arbres fruitiers gourmands ont été réintroduits dans les jardins privés.

L'accès aux villas se dévoile par une somptueuse allée privative, bordée d'arbres majestueux. Elle conduit directement à un parking souterrain exclusif, revêtu de marbre et baigné de lumière, situé juste en dessous des résidences.

Pour les piétons, un escalier latéral généreux se déploie, invitant à une ascension douce le long de la scénographie paysagère. Il dessert l'allée centrale et offre un accès discret à l'arrière des résidences. Cette disposition habile privilégie tant l'intimité des résidents que la fluidité des déplacements à travers les espaces extérieurs.

Entre les deux nouvelles lignes de villas, l'allée centrale, véritable joyau réservé aux piétons, sinue avec grâce, gommant les frontières rigides. Son design ondulé crée une atmosphère chaleureuse, offrant des alcôves propices aux échanges. Le revêtement boisé relie harmonieusement les entrées, bercé par des plantations organiques aux formes envoutantes. Un banc courbe inninterrompu , d'un blanc pur, souligne le tracé et offre des assises favorables au partage. Des galets arrondis ajoutent une touche conviviale. Au cœur de cet espace, une fontaine apaise les sens tandis qu’un belvédère s’élève fièrement offrant une vue privilégiée sur le lac.

Dans le même esprit, les jardins privatifs sont une véritable invitation à l’émerveillement. Chaque détail a été pensé pour offrir la meilleure expérience : celle qui marie élégance et quiétude. Les plantations ondulant entre chaque jardin et autour des piscines privées font oublier les limites parcellaires tout en garantissant l’intimité entre les voisins. Le choix variétal effectué tient compte d’une notion d’entretien facilitée. Les arbres fruitiers et la végétation sélectionnée ajoutent une note rafraîchissante et gourmande à ce tableau harmonieux.

Une scénographie paysagère qui floute les limites

• Nom du projet : Quartier Vieusseux-Villars-Franchises

• Lieu : Genève

• Type de projet : Pièce urbaine

• Date de début de projet : 2012

• Date de livraison : en cours 

• Phases SIA : 31 à 53

• Maître d’ouvrage : ASCHG I FLPAI

Le projet englobe trois cités d’habitations construites entre les années 50 et 70 : Vieusseux, Villars et Franchises. Situé à proximité du centre-ville de Genève et proche de l’aéroport, le quartier est bordé de deux axes routiers majeurs, la route de Meyrin avec le tram au nord et l’avenue de Châtelaine au sud.

L’objectif est de réinventer ce quartier en créant de nouveaux logements et aménités urbaines intégrés dans le tissu existant. Débutée en 2012 par la réalisation du PLQ, la réhabilitation urbaine et paysagère est découpée en plusieurs phases s’étalant au total sur une quinzaine d’années.

En 2012, ARFOLIA a pris part à l’élaboration du PLQ lauréat en tant qu’architecte-paysagiste dans un groupement avec le bureau d’architecte genevois Giorgis Rodriguez Architectes.

L’idée développée dans le cadre du PLQ et au fur et à mesure des projets de chacune des pièces du périmètre, vise un projet de rénovation paysagère qui propose de donner un aspect de parc sur l’ensemble du site pour insuffler une nouvelle dynamique à ce quartier historique du centre de Genève. Le projet s’échelonne en différentes phases sur une quinzaine d’années. Cet ambitieux projet de réhabilitation englobe à la fois des démolitions, de nouveaux aménagements et la construction de logements et d’équipements collectifs.

Notre rôle, en tant qu’architecte paysagiste mandaté, a été de tracer les grandes lignes d’un aménagement paysager harmonieux entre ces différentes pièces urbaines. En somme, ARFOLIA agit comme maître d’orchestre pour assurer la transformation de trois cités d’habitation en un parc urbain arboré centré sur le bien être des habitants et visant la suppression des véhicules à travers le site ainsi que la revalorisation des différentes composantes paysagères (plantations, gestion des eaux, ombrages, mixité d’usages…).

Une fois le PLQ déposé et validé par les autorités, nous avons obtenu un mandat complémentaire pour développer une charte d’aménagement et un masterplan.

Ces deux documents permettent d’affiner les grandes directions et de commencer à esquisser l’image du quartier à venir. En outre, ils garantissent une cohérence d’ensemble entre les pièces urbaines construites selon des phasages spécifiques.

Les mobilités ont été complètement repensées pour favoriser le piéton. Hormis quelques exceptions, les circulations automobiles se font désormais en sous-sol. Grâce à l’infrastructure existante qui est renforcée, la voiture entre par un côté de la cité et en ressort de l’autre.

L’insertion paysagère permet ici de gérer et d’apaiser les mobilités pour remettre l’usager au centre. Ensuite, zone par zone, ces grandes directions sont affinées pour définir plus précisément ce qui est donné aux véhicules et ce qui est donné aux piétons.

Le centre névralgique, situé en cœur d’îlot, regroupe les espaces d’activités, de détente et de rencontres. Des aménités urbaines sont ensuite prévues ponctuellement à travers le quartier. 

Les travaux ont débuté en 2018 avec le parking paysager à l’entrée est, et se sont poursuivis avec les espaces communs entre les bâtiments A et G côté ouest (parc, parking paysager, accueil EMS, connexion Route des Franchises…). La particularité d’un parking paysager ? Il englobe différentes notions pour valoriser à la fois l’aspect visuel et paysager, ainsi que l’ombrage, l’éclairage, la plantation d’arbres et la gestion des eaux tout en offrant le nombre de places de parking nécessaires aux besoins du quartier.

Pour ces deux zones, nous avons privilégié des pavés et des enrobés drainants afin de faciliter l’infiltration de l’eau météorique. C’est un principe que nous avons travaillé sur l’ensemble du quartier. De cette manière, une majorité des eaux pluviales est directement récupérée et utilisée sur place.

La gestion de l’eau évolue au fil des années et des problématiques. Un projet sur le long terme comme celui-ci nous permet de mettre en place et de tester de nouvelles solutions au fur et à mesure de la construction des pièces urbaines. Les prochaines intègreront par exemple des cuves de stockage pour alimenter l’arrosage.

La charte paysagère est un outil essentiel pour faire à la fois un état des lieux du patrimoine naturel et définir les objectifs en termes d’arborisations.

Ici elle nous a permis de dresser un portrait de l’héritage arboré du périmètre Vieusseux-Villars-Franchises avec des zones à valoriser, à préserver ou à renforcer. Par exemple, nous avons identifié que le cordon boisé existant sur la route de Meyrin avait une qualité paysagère qui lui est propre, nous avons donc décidé de le préserver et de le densifier avec la plantation de nouveaux arbres. La charte paysagère est également un élément nécessaire à justifier le cadre global dans lequel chacune des pièces urbaines se développe. Elle apparaît alors comme un outil fort aux yeux des autorités qui ont ainsi la garantie que chaque projet, malgré une planification différenciée, s’inscrit dans une réflexion globale unifiée.

La richesse de ce projet est aussi ce qui en fait sa complexité : le travail de la grande échelle sur un temps long. C’est dans ce type de projet évolutif que notre créativité se déploie. Les considérations environnementales changent, impliquant d’adapter nos méthodes pour un résultat à la hauteur des attentes des habitants. La rénovation urbaine par le paysage est également le moyen de redonner de la vie au quartier, de changer les rapports d’échelle pour recentrer sur l’usager, et particulièrement sur le piéton.

Dans ce projet, le rapport entre l’humain et le construit se tisse ici grâce à la végétation. C’est en somme le paroxysme de notre métier.  

• Nom du projet : Quartier Concorde secteur F

• Lieu ville/canton : Genève

• Type de projet : pièce urbaine

• Date de début de projet : 2016

• Date de livraison : 2022

• Surface du projet AMEX : 7 767m2

• Phases SIA : 31 - 53

• Architecte mandataire : ass architectes associés SA

• Entreprise partenaire : BEP

✔️ Accompagner la densification urbaine en garantissant la qualité de vie des habitants.

✔️ Préserver le maximum d’arbres existants et une zone de jardins partagés.

✔️ Offrir des aménagements extérieurs généreux pour les résidents des appartements et les riverains.

Ce projet se situe au cœur de Genève, dans le quartier en pleine mutation urbaine de la Concorde. Face à la demande croissante de logements, la Fondation HBM Émile Dupont souhaitait densifier son parc résidentiel. Entièrement piétonne, la parcelle abritait initialement huit immeubles construits dans les années 50, accompagnés de grands espaces verts et de jardins partagés.

En réponse à un concours, nous avons été mandatés avec ass architectes associés SA pour redéfinir ce quartier d’habitation. La mission devait répondre à deux volontés fortes de la Fondation : augmenter le nombre de logements tout en préservant les espaces de loisirs pour garantir la qualité de vie des habitants.

Au nord, une place publique connecte le complexe d’habitations avec le quartier. Cette zone comporte des emplacements pour les vélos, des écopoints pour la collecte des déchets, et la « faille », une voie qui traverse la parcelle pour relier le chemin des Sports au chemin des Ouches. À l’arrière, le long de la Voie Verte bordant les voies CFF, nous avons préservé le cordon arboré existant. Au nord-est, le long du chemin des Sports, l’allée piétonne, surélevée par rapport au niveau de la rue, est ponctuée d’un alignement de tilleuls et de bacs plantés de vivaces et de graminées. Côté chemin des Ouches, un magnifique Acer pseudoplatanus accueille les visiteurs. Une zone de repos avec des tables de pique-nique est installée en dessous pour profiter de son ombrage.

La palette arborée est majoritairement indigène sur le pourtour, et devient de plus en plus horticole à l’intérieur de la parcelle. Le long des bâtiments d’habitations, des jardins décoratifs plantés d’essences horticoles et de pommiers et de pruniers d’ornement servent d’espace tampon entre les terrasses privées des logements et le jardin public. Les allées en béton sablé et les éléments de mobilier en béton blanc lisse font écho à l’architecture.

Nous avons également projeté une zone de jeux pour enfants multiâges et des jardins partagés surélevés en bac bois. Ces deux aires ont été laissées en attente et réalisées ultérieurement par BEP, après concertation avec les habitants.